Philo à deux sous (filosofía barata)

Un peu de philosophie. Tout d'abord un essai sur l'action: "peut-on être sûr de bien agir?" Bonne lecture!

lundi, mai 16, 2005

¿La fin justifie les moyens?

Nous pouvons alors dire que ce sont souvent les conséquences d'un action ce qui la rendent bonne. En ce cas-là la fin justifierait las moyens et même pas la fin, puisque l'échec d'une action peut aussi avoir des conséquences positives. Ceci est plus que discutable, puisque les moyens peuvent être aussi négatifs, et, d'autre part, il ne faut pas oublier non plus que l'homme ne doit en aucun cas être considéré comm moyen, mais comme fin.

En même temps, cette formule est très dangereurse parce que sous prétexte d'accéder à une fin supérieure on peut tomber dans des moyens que seraient immoraux et que le jugement moral ne purrait s'abstenir de qualifier comme mauvais.

lundi, avril 11, 2005

Troisième partie: la bonté dans nos actions, les conséquences.

Si nous reprennons la théorie kantienne, la bonté des actions se trouve dans la bonne volonté. Donc il importe peu les conséquences de l'action, mais il faut que notre maxime soit prise en règle universelle. Cependant cette règle n'est pas si simple que cela peut paraître, et nous trouvons des difficultés pour considérer certains cas.

Par exemple, si je suis attaqué par quelqu'un, suis-je en droit de me défendre si la seule façon de le faire est de le tuer? L'impératif catégorique nous dira que non, puisque si je le tue, deviendrait règle universelle le meurtre et en même temps, ceci porte atteinte à l'intégrité d'une personne, celui qui m'attaque. D'autre part, si je me le fais pas ce serait moi qui serait tué, et la même règle s'appliquerait.

D'un autre point de vue, l'action peut avoir des conséquences néfastes, imprévues ou nuisibles. Nous pouvons dire que nous avons fait quelque chose avec la meilleure bonne volonté, et pourtant.

Par exemple, si je construis un pont pour aider les gens à traverser la rivière, leur rendre la vie plus facile et que le fait de construire ce pont, d'abord met au chômage les gens qui transportaint en barques les personnes qui voulaient traverser d'une rive à l'autre et que leurs familles meurent de faim. Et d'autre part que dans la construction de ce pont meurent à cause d'accidents dix hommes, et en plus que le pont s'écroule à cause d'un tremblement de terre et cause uns catastrophe.

Tout ceci, bien sûr, exagéré ne pouvait être prévu par le constructeur du pont. Mais est-ce qu'il peut se dire que son action a été bonne?

samedi, avril 09, 2005

Deuxième partie: la morale dans nos actions

La morale
Pour pouvoir répondre à cette question il nous faut tout d'abord nous interroger sur la morale, et sur le Bien. Il semble que tous les hommes recherchent le Bien, comme écrit Platon dans le Menon, cependant ils se trompent sur l'idée de Bien. Ainsi pour une grande partie des hommes le Bien si'dentifie au bonheur (par exemple pour Spinoza) mais aussi au plaisir. Il y a dans cette position hédoniste une confusion entre le Bien et le plaisir. Comme disent les épicuriens la plaisir, les passions peuvent nuire au bonheur et ne sont pas donc synonymes de Bonté. Alors, comment trouver le Bien universel?
Pour trouver le Bien, il faur trouver le Vrai. Mener une reflexion approfondie sur l'existence humaine et ceci est nécessaire avant de porter un jugement moral.
Pour cela, nous dit Descartes, il nous faut suspendre notre jugement, afin de ne pas nous tromper. Avant de juger, il faut avoir conscience de ce qu'est le Bien et s'être constitué une morale basée sur la Vérité. Seulement alors pourrons-nous juger. La Vérité étant universelle, la morale le sera aussi. Deux critiques à cette démarche: la première c'est que pas tous les hommes ont la capacité intellectuelle pour mener ce procès à bout, et d'autre part, comme nous le dit, d'ailleurs, Descartes, l'Homme ne peut suspendre son action. Il faudrait donc agir indépendemment de la morale.
Une autre démarche qui paraît peut-être plus simple est celle proposée par Kant. Kant propose une morale basée sur l'impératif catégorique, selon lequel la maxime de ton action devrait s'ériger en règle universelle. Cette démarche peut certainement être universelle, puisque tous les hommes possèdent la capacité de penser l'impératif catégorique. Cependant dans chaque action se trouve aussi la bonne volonté et donc cette morale universelle est en même temps individuelle, puisqu'elle n'obéit qu'à des règles personnelles et ne peut être jugée par quelqu'un d'autre, car on ne peut entrer dans la conscience de quelqu'un. Cependant l'impératif catégorique pose aussi des problèmes dans des situations précises, comme par exemple le suicide.
Selon notre réflexion sur la morale nos actions peuvente être totalement subordonnées à la morale (Kant) ou être indépendantes (Descartes). Mais dans les deux cas on pourra porter un jugement moral sur elles. Et pour cela il faut trouver où réside le Bien dans nos actions.

jeudi, avril 07, 2005

Première partie: l'action humaine

L'action


Pour pouvor attribuer un jugement moral aux actions (bonnes ou mauvaises) il faut d'abord définir ce qu'est une action. L'action humaine comporte trois facteurs essentiels: le premier c'est la resprésentation des fins. L'Homme est le seul être qui se représente ses fins, ainsi ceci est inséparable de toute action, puisque toute action vise une fin précise, qu'elle l'atteigne ou pas. Dans le premier cas de figure nous dirons que l'action est un succès, dans le cas contraire qu'il y a echec.

D'autre part dans toute action, une fois les fins ayant été déterminées, nous mettons en oeuvre les moyens nécessaires pour mener cette action à bout, c'est-à-dire pour atteindre les fins que nous nous sommes représentées.

Et enfin les actions humaines, sans exceptions ont des conséquences. Indépendemment que la fin ait été atteinte ou pas l'action humaine influe sur la personne, sur autrui ou sur l'ensemble: les conséquences peuvent être imprévues, même s'il y a représentation des fins: d'abord parce qu'on ne prévoit pas l'échec et ensuite parce que nous ne pouvons prévoir l'autre ni les conditions extérieures à notre volonté.

Si l'action comporte ces éléments, notamment les deux premiers, nous pouvons affirmer avec Sartre que toute action humaine est un choix: choix des fins et choix des moyens. Pourtant l'action ne dépend pas strictement de l'Homme. En effet, l'Homme se trouve placé dans des circonstances diverses dont il n'a pas le contrôle et l'action se limite à un choix contraint par ces circonstances. Mais qu'est-ce qui se passe si nous décidons de ne rien faire? Impossible, ne rien faire c'est agir. En fait tout est action: la parole, la passivité... La décision de "ne rien faire" face à une situation précise comporte représentation des fins, par exemple dans le cas où j'assisterais à une guerre, la survie, et des moyens, que dans ce cas précis pourraient être me cacher. Toute action est donc fruit des circonstances étrangères à ma volonté mais ceci ne change en rien que je sois responsable de mes choix.

Nous entendons aussi parler des "actions inconscientes". Existent-elles?D'abord dans le sens vulgaire les actions dites inconscentes sont celles dont l'auteur ne se représente pas el fins, ou n'a pas conscience des conséquences. La première ne veet rien dire: il y a toujours représentation des fins, la deuxième on n'est pas en droit de l'appeledr inconsciente, puisqu'ell este réalisée en toute conscience et les conséquences ne sont pas toujours prévisibles, ou bien je peux vouloir les ignorer. Cependant il existe des actions que l'on peut nommer inconscientes dans la mesure où la personne qui les accomplit ne le fait pas de façon consciente. On peut penser ici au somnanbulisme: l'individu, endormi, accomplit des actions dont il n'en a aucune conscience et ne se rappelle pas. Cependant ce sont là des cas particuliers que nous ne considererons pas dans cette démonstration. Enfin, una action peut être appelée inconsciente lorsque j'en ignore sa signification profonde, par exemple l'acte manqué.


Nous pouvons donc conclure que l'action est un choix des fins et des moyens dont les circonstances ne sont pas prévisibles. Si l'action est un choix, dans quelle mesure la morale influe-t-elle sur ce choix?

Traducir

mercredi, avril 06, 2005

Essai sur l'action humaine (Introduction)

Il est dit très souvent que l'erreur est un signe d'humanité: "errare humanum est", mais ceci n'est point désirable et l'homme recherche le Bien. Cependant cette recherche du Bien suppose une détermination antérieure de ce qu'est le Bien et comment y arriver. Ainsi l'homme essaye-t-il de bien agir tout le temps, sans toujours y arriver.En même temps le terme "bien agir" est en lui-même ambigü: il comporte à la fois la notion du Bien et celle de l'action. Il nous est souvent difficile de juger une action et de lui attribuer le qulificatif de "bonne" ou "mauvaise". On est donc en droit de se demander dans quelle mesure nos actions peuvent être considerées comme bonnes.

Nous étudierons d'abord ce qu'est qu'une action, ensuite, en quelle mesure les actions sont subordonnées à la morale et enfin où réside le Bien dans nos actions.